Les cryptos consomment trop d’électricité ?​

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Il existe plusieurs technologies derrière les cryptomonnaies, et chacune avec ses spécificités. Les plus connues sont les blockchains dites “PoW” et “PoS” (proof of work et proof of stake) : c’est un mécanisme qu’on appelle de consensus, qui permet de valider les transactions, tout en sécurisant le réseau.

La crypto la plus connue, Bitcoin, est basée sur une blockchain PoW : des utilisateurs, appelés mineurs, sécurisent les transactions grâce à la puissance de calcul de machines dédiées, et sont récompensés en Bitcoin pour leur travail. Ce système est très énergivore parce qu’il faut une puissance de calcul qui nécessite beaucoup d’éléctricité pour résoudre des équations cryptographiques complexes, pour finalement être rémunéré en Bitcoin.

Il faut le voir comme une course : seul le premier qui résout l’équation, gagne, donc tous les autres ont utilisé leur énergie pour “rien”.

Le PoS est une sorte de loterie où la personne qui aura le droit de valider une transaction sera choisie au hasard parmi toutes les personnes ayant “stacké” (ou bloqué) leur jetons sur la blockchain. Évidemment, comme lors d’une loterie, plus on a de ticket, plus on a de chance d’être tiré : c’est pareil avec le nombre de jetons que l’on possède.

Si on reprend l’exemple de la course, les validateurs font la course au nombre de jetons bloqués cette fois-ci. La consommation d’énergie est donc réduite drastiquement.

C’est pour cette raison que chez yuzu nous avons décidé de mettre en avant les cryptomonnaies qui ne sont pas PoW.